Après les journées du 7 et du 23 septembre, la mobilisation du samedi 2 octobre 2010 a été un formidable succès partout en France.

Près de 3 millions de salariés du public comme du privé, des chômeurs, des jeunes, des retraités…l’ensemble de la population est venu exprimer massivement son rejet du projet de réforme des retraites.
Le gouvernement a perdu la bataille de conviction. Et c’est une preuve de faiblesse de sa part que de refuser de se situer sur le fond du débat des retraites. Son attitude confine au mépris des millions de français qui réclament des réponses justes et équitables en matière de retraites mais aussi d’emploi et de pouvoir d’achat. Il doit entendre ce refus massif, retirer son projet et prendre le temps d’un nécessaire débat sur cette question de société. Il est temps d’ouvrir des négociations pour une autre réforme des retraites juste et solidaire.
Alors que le Sénat va maintenant examiner ce projet de loi, la FSU s’est adressée à chacun des sénateurs et sénatrices pour faire état de ses propositions et leur demander de ne pas voter ce texte.

En voulant passer en force, en refusant toute négociation sérieuse autour des propositions des organisations syndicales, le gouvernement crée une situation de crise sociale sans précédent.
Car face à ce mépris et à cette intransigeance, une amplification du mouvement s’impose pour le faire reculer. La FSU considère nécessaire et indispensable de travailler à étendre et généraliser les grèves et manifestations dans tout le pays avant la fin du débat parlementaire.
Elle appelle dès cette semaine, tous les personnels à en débattre.

La journée du 12 octobre décidée par l’intersyndicale est dans ce contexte un nouveau rendez-vous déterminant.

La FSU appelle les agents de la Fonction publique à faire grève le 12 octobre prochain et à participer massivement, avec les salariés du privé, aux manifestations organisées partout en France afin de faire reculer le gouvernement et imposer nos exigences.
Non décidément rien n’est encore joué !

Bernadette Groison