Même si le gouvernement a tout mis en oeuvre pour empêcher la contestation et cherche maintenant à l’affaiblir : calendrier resserré, aucune négociation avec les organisations syndicales, pas de débat public, querelle sur les chiffres…rien n’y fait !
Le 23 septembre a confirmé la forte mobilisation. Et tous les sondages d’opinion confortent ce rejet.
La réforme ne passe pas auprès des salariés du public comme du privé, des jeunes, des chômeurs et des retraités.
Et c’est une preuve de faiblesse de la part du gouvernement que de refuser de se situer sur le fond du débat de la réforme des retraites. Il porte en cela une lourde responsabilité dans l’affrontement social qu’il organise.
Face à ce mépris et à cette intransigeance, l’intersyndicale a répondu immédiatement par deux nouveaux rendez-vous de mobilisation : le 2 et le 12 octobre !

  Samedi 2 octobre afin de permettre à tous, salariés, jeunes, retraités, chômeurs d’exprimer leur rejet du projet de réforme des retraites et faire entendre leurs revendications pour une réforme des retraites juste et solidaire.

  Mardi 12 octobre avec une nouvelle journée de grève et de manifestations pour amplifier encore le mouvement.
Le gouvernement a perdu la bataille de conviction. Il doit entendre ce refus massif, retirer son projet et prendre le temps d’un nécessaire débat sur cette question de société.
En voulant passer en force, en refusant toute négociation sérieuse autour des propositions des organisations syndicales, le gouvernement crée une situation de crise sociale sans précédent. Une amplification du mouvement s’impose pour faire reculer le gouvernement. La FSU considère nécessaire et indispensable de travailler à étendre et généraliser les grèves et manifestations dans tout le pays avant la fin du débat parlementaire.
Elle appelle d’ores et déjà, tous les personnels à s’engager massivement dans les mobilisations unitaires prévues afin de faire reculer le gouvernement.
Bernadette Groison