La FSU vient de terminer son congrès.

Un congrès peut paraître quelque peu formel aux yeux d’observateurs extérieurs, un peu comme une sorte d’exercice imposé. Mais un congrès reste un moment précieux dans la vie d’une organisation, un moment qui permet aux militants et à tous les syndiqués, de débattre, de réfléchir, d’acter, de conforter, d’innover… bref de poser un instant la machine syndicale pour en ressortir plus fort.

Dans un contexte de crise où les inégalités entre les individus, et aussi entre les territoires, se creusent et où les solidarités sont mises à mal, la FSU a eu à cœur de travailler toutes les questions qui se posent. Elle a traité de la Fonction publique et des services publics, des questions sociales et des droits et libertés, de l’Education et bien sur de l’avenir du syndicalisme.

Beaucoup attendaient la FSU sur cette question. Nous avons réaffirmé la définition de notre U. Ce U qui ne signifie pas Unique mais qui signifie bien Unitaire. Ce U nous conduit à relancer un appel à toutes les organisations syndicales qui souhaitent travailler avec nous.

La FSU propose d’agir pour imposer des alternatives aux politiques actuelles.
Car aujourd’hui La responsabilité du mouvement syndical est de mettre en échec ces prétendues réformes qui sont autant de régressions et d’imposer des alternatives à ces politiques libérales destructrices.

Sur tous les secteurs la mobilisation est à l’ordre du jour : retraites, services publics, Fonction publique, Education, emploi, environnement, culture, santé, protection sociale…
Cela appelle aussi une convergence de réponses du mouvement syndical.

Face à ces nombreux rendez-vous qui nous attendent, la FSU est prête à y répondre !

Bernadette Groison