Le gouvernement a choisi de rester sourd à l’expression forte des personnels des 10 octobre et 22 mars. La FSU est engagée et déterminée à construire l’action pour défendre les revendications des personnels et l’unité le plus large possible pour les faire gagner.

Les raisons de la colère ne manquent pas ! La politique du gouvernement est dangereuse pour la fonction publique : remise en cause du statut par le recours accru à l’emploi contractuel et précaire ; développement du salaire «au mérite» au lieu de redonner du pouvoir d’achat à la majorité des collègues ; externalisation, privatisation ou abandon de «missions de services publics» ; non reconnaissance du travail des personnels et de leurs qualifications ; Plan de départs volontaires et projet de 120 000 suppressions d’emplois en 5 ans ; affaiblissement des capacités de défense des personnels dans les instances (CT, CHSCT et CAP) …

Cette politique est destructrice pour la fonction publique, promet de nouvelles dégradations pour les situations faites aux personnels, et affaiblit l’accès aux droits pour les usagers.

Enseignant-es, personnels administratifs et techniques, d’éducation, d’orientation, d’inspection, d’encadrement, infirmier-es, assistant-es sociaux, le 22 mai prochain, mobilisons-nous pour défendre la reconnaissance de nos métiers, de nos qualifications, la revalorisation de nos carrières et rémunérations, l’amélioration de nos conditions de travail pour une fonction publique et un service public d’éducation renforcés !