19 mars

http://www.lesechos.fr
Les syndicats espèrent le 19 mars un mouvement encore plus fort qu’en janvier Ils se sont enfin félicités du maintien de l’unité d’action, « en dépit des tentatives de nous diviser », a fait observer Gérard Aschieri (FSU) dans une allusion au fait que seuls cinq des huit syndicats avaient été invités sommet social.

http://www.liberation.fr
L’intersyndicale «confirme la journée de mobilisation interprofessionnelle du 19 mars 2009 qui donnera lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays».

http://www.lefigaro.fr
«La forte mobilisation du 29 janvier a conduit le président de la République à annoncer une légère inflexion sociale à son plan de relance, en réponse à une partie des revendications avancées par les organisations syndicales», ont reconnu les syndicats après trois heures de discussions qui ont porté sur les annonces de Nicolas Sarkozy le 18 février. Marcel Grignard, le bras droit de François Chérèque à la CFDT, a notamment admis «un début de mesures non négligeables» – le chef de l’État a repris la première revendication de la CFDT, créer un fonds d’investissement social.

http://www.lemonde.fr
Pour Marcel Grignard, secrétaire national de la CFDT, il est hors de question de céder, notamment sur la fonction publique et le bouclier fiscal.

http://www.liberation.fr
Analyse Social . Les arbitrages de Sarkozy restent au travers de la gorge de Laurence Parisot.

http://www.lesechos.fr
Mais, à ce stade, ces divergences pèsent encore peu par rapport à la volonté commune d’obtenir plus. « Nous savons tous que l’unité est indispensable pour mobiliser et que nous jouons collectivement la crédibilité des syndicats », résume Gérard Aschieri (FSU).

Supérieur

http://www.francesoir.fr
« Nous voulons un autre texte législatif pour remplacer celui de la LRU. Cette démarche est cohérente avec nos revendications : la suppression du décret sur les enseignants-chercheurs, le retrait de la réforme des concours de l’enseignement et du contrat doctoral, la fin des suppressions de poste », explique Jean Fabbri, secrétaire général du SNESUP-FSU.

http://www.liberennes.fr
Poursuite des grèves et des blocages d’universités dans l’Ouest

http://www.liberation.fr
Le premier syndicat étudiant soutient les actions organisées jeudi par les enseignants-chercheurs. Et appelle à une journée nationale de manifestations le 5 mars.

Educ

http://www.lemonde.fr
A l’heure où les élèves de seconde font leur choix d’orientation pour la première, les propos du président de la République ne sont pas de nature à les encourager à choisir la filière économique et sociale (ES). « Il y a une filière économique pour vos enfants. C’est une blague, avait déclaré Nicolas Sarkozy, mardi 27 janvier, en déplacement à Châteauroux (Indre). Mettez vos enfants dans la filière ES, ils ne pourront pas se permettre de se présenter dans les meilleures écoles économiques. » La réalité est autre.

http://www.leparisien.fr
Ce sont des «enseignants de base», présentés comme n’étant ni syndicalistes, ni proches du ministère. Onze enseignants du primaire et du secondaire originaires de Mayenne, du Nord, de la Vienne et de région parisienne ont déjeuné ce lundi midi à l’Elysée avec Nicolas Sarkozy. Une rencontre qui a donné lieu à «une discussion ouverte», a rapporté l’un des convives, Bruno Descroix, professeur au lycée Louise-Michel de Bobigny (Seine-Saint-Denis), «j’ai pu dire qu’il était extrêmement difficile de faire une réforme en annonçant des suppressions de poste au départ».

http://www.20minutes.fr
En l’espace de quelques mois, trois personnes se seront succédé à la direction de l’inspection académique du Rhône. Arrivé à ce poste mi-octobre, Jacques Aubry, 62 ans, a reçu vendredi du ministère un arrêté le supendant de ses fonctions dès ce matin, « dans l’intérêt du service ». Une sanction brutale et rarissime, intervenue pour des raisons encore inconnues. « On ne m’a pas donné les griefs retenus contre moi, si ce n’est que j’aurais perdu la confiance du recteur [Roland Debbasch] », a indiqué dans les colonnes du Progrès, vendredi, l’inspecteur d’académie qui, selon certains représentants syndicaux, aurait déjà été affecté à un poste de proviseur adjoint dans un lycée lyonnais.

http://www.lepays.fr
Haute Saône: Une rencontre entre parents et enseignants a permis, vendredi soir, de pointer les inquiétudes quant à la suppression annoncée de la zone d’éducation prioritaire d’Héricourt. « La ZEP, c’est donner aux enfants les moyens de s’épanouir, de réussir », a estimé un parent, pendant qu’une directrice d’école s’émouvait du risque de classes surchargées qui « écartent du système les élèves en grande difficulté ».

http://www.rue89.com
Le concours de professeur de lycée professionnel est le premier à être reporté à cause de la grève générale en Guadeloupe, pour ne pas défavoriser les Antillais. Les prochains concours de février ne seraient pas concernés.

Antilles

http://www.bakchich.info
Guadeloupe : les obsèques de Bino ou mai 67 revival Remember / mardi 24 février par Anaëlle Verzaux Les obsèques de Jacques Bino, symbole de la lutte pour une plus juste répartition des richesses qui se sont tenues dimanche rappellent un autre Jacques, mort pour la Guadeloupe, en 1967.

http://www.liberation.fr
Christiane Taubira: «C’est un mouvement contre la “pwofitasion”» TCHAT Les négociations entre le collectif guadeloupéen LKP, le patronat et l’Etat reprennent aujourd’hui. A cette occasion, la députée radicale de gauche de Guyane a répondu à vos questions sur le conflit qui secoue les DOM.

http://www.liberation.fr
Interview Au-delà du conflit social, un professeur de philosophie guadeloupéen analyse le mouvement actuel. Professeur de philosophie à Pointe-à-Pitre, Jack Damohay a siégé au Haut Conseil à l’intégration de 2002 à 2008 avant d’en démissionner pour protester contre la conception de l’identité nationale défendue par Nicolas Sarkozy.

http://www.lemonde.fr
Il y a patron et patron, en Guadeloupe. Dimanche soir, le grand patron affilié au Medef répond qu’il est en famille et qu’il a autre chose à faire : « Rappelez ma secrétaire au bureau lundi matin et envoyez vos questions ». Max Jasor, lui, chef d’une entreprise de 47 personnes, membre de l’Union des chefs d’entreprise guadeloupéens (UCEG), est en réunion à 19 heures, pour préparer les négociations de lundi. Petits patrons en majorité, les 500 adhérents de l’UCEG ont jugé que les négociations piétinaient lorsque le Medef, la CGPME et la Fédération du bâtiment les représentaient. Ils se sont invités à la table. La plupart d’entre eux estiment légitime la revendication des 200 euros d’augmentation de salaire, mais à peu près autant ne peuvent pas la payer.

http://www.leparisien.fr
Alors que les négociations ont repris ce lundi en Guadeloupe après un mois de crise, la mobilisation ne semble pas faiblir non plus en Martinique. Environ 5000 personnes, selon les organisateurs, ont ainsi manifesté dans les rues de Fort-de-France ce lundi. L’Île entrait aujourd’hui dans son 19e jour de la grève générale.

http://www.20minutes.fr
OUTRE-MER – Les négociations se poursuivront malgré tout mardi… Tendues mais pas rompues. Les négociations entre le collectif de grève LKP, le patronat, et l’Etat se poursuivront mardi. Mais en fin de journée lundi, le ton est monté. «Les organisations patronales ont fait une proposition qui va dans le sens de nos revendications, mais là une fois de plus l’Etat se débine», a déclaré le leader du LKP Elie Domota.

http://www.leparisien.fr
Guadeloupe : à l’école malgré la grève En Guadeloupe, les établissements scolaires sont fermés depuis un mois à cause de la grève. Des enseignants se mobilisent pour éviter aux élèves d’aggraver leur retard. Ce professeur syndiqué est un militant actif du LKP : c’est même inscrit sur son tee-shirt. En ce lundi matin, ce n’est donc pas dans son collège de Baie- Mahault, fermé depuis un mois comme tous les établissements de l’île, qu’il se trouve mais dans un centre de formation professionnelle. Depuis une semaine, Patrick participe bénévolement à une initiative d’accompagnement scolaire montée par le LKP dans la commune du Lamentin. « Avec la grève, les élèves ont pris du retard. Nous avons donc pris nos responsabilités », dit-il.

Droits et Libertés

http://www.ouest-france.fr
Il s’était rebellé lors du mouvement anti-Darcos. Un policier avait eu un doigt fracturé. Sami Benmeziane était jugé hier pour rébellion, soutenu par 800 manifestants.

http://www.liberation.fr
C’est la quatrième fois que le prétendu «leader» d’une «cellule invisible» (selon le parquet) demandait sa remise en liberté sous contrôle judiciaire.

http://www.leparisien.fr
Les Mureaux Première victoire des sans-papiers Des régularisations se profilent pour les sans-papiers qui ont occupé, dix jours durant , une salle municipale aux Mureaux. Cependant, le collectif qui les soutient reste mobilisé.

http://www.leparisien.fr
La résistance s’organise contre la vidéosurveillance Plusieurs associations ont décidé de se fédérer contre le « plan 1 000 caméras » de la préfecture de police, alors que la concertation s’achève dans les arrondissements.

http://www.rue89.com
Un rapport dresse un constat accablant : brimades, discriminations, harcèlements n’épargnent personne dans les rangs. Le droit a-t-il sa place dans les casernes? Depuis la guerre d’Algérie et ses dérives, la question pouvait sembler obsolète. Dans un rapport sur la période 2005-2008, l’Adefdromil (Association de défense des droits des militaires) dresse un tableau accablant: brimades, discriminations des femmes, des minorités… Soldats du rangs ou officiers, nul n’y échappe, pas même les engagés de la Légion étrangère, véritable état dans l’Etat.

http://www.rue89.com
Suite au rapport sur la situation des droits de l’homme dans l’armée française publié sur Rue89 la semaine dernière, l’Association de défense des droits des militaires (Adefdromil) a reçu un témoignage sur les brimades subies par les légionnaires durant leur période d’instruction.

http://www.lemonde.fr

Economie

http://www.leparisien.fr
Christine Lagarde a indiqué lundi à la télévision américaine que les prévisions de son ministère pour le produit intérieur brut en 2009 seraient meilleures que celles du Fonds monétaire international et de la Commission européenne. «La prévision pour 2009 est selon la Commission de moins 1,8%, moins 1,9% si l’on se base sur le FMI. Ma propre prévision, que j’annoncerai prochainement, est légèrement meilleure que celle-lû, a expliqué la ministre française de l’Economie, lors d’un entretien avec la chaîne Fox Business News. «Nous comptons fortement sur les ménages et la consommation. Jusque-là, ça ne se présente pas trop mal», a-t-elle précisé.

http://www.lesechos.fr
Selon le gouverneur de la BCE, Jean-Claude Trichet, les flux nets de crédit sont à la baisse en zone euro. Si les liquidités semblent se remettre à circuler, ménages et entreprises se montrent désormais frileux pour emprunter.

http://www.ouest-france.fr

http://www.lefigaro.fr
Aux États-Unis et en Grande-Bretagne, les gouvernements se préparent à intervenir encore une fois. Sauver les banques, coûte que coûte. Les gouvernements de plusieurs pays sont de nouveau face à l’urgence d’une nécessaire injection supplémentaire de liquidités pour maintenir les banques à flot.

http://www.e24.fr
Renault généralise le chômage partiel Chez Renault, le chômage partiel pourrait concerner tout le monde, même les cols blancs. « Le 23 février, lors d’une réunion de négociation salariale annuelle, la direction a proposé un dispositif collectif et solidaire: l’extension du chômage partiel à l’ensemble du personnel, toutes catégories confondues », a annoncé le constructeur dans un communiqué. Cette proposition, qui concernerait 15.000 personnes, devrait être négociée avec les syndicats le 10 mars prochain.

http://www.lefigaro.fr
Le constructeur français veut faire appel à la solidarité de ses cadres pour préserver le salaire de ses ouvriers au chômage partiel.

http://www.lesechos.fr
A partir de 2010, une enveloppe de près de 1,4 milliard d’euros, soit 18% des aides directes reçues par les agriculteurs, sera « réorientée » pour soutenir l’élevage, les régions de montagne, l’agriculture biologique et la production de protéine.

http://www.liberation.fr
Cette réforme permet une « réduction significative » des écarts entre les aides perçues par les exploitations. Désormais une exploitation sur deux touchera une aide comprise entre 250 et 300 euros l’hectare, soit deux fois plus d’exploitations qu’avant.

http://www.rtl.fr
Venise est une commune en crise qui cherche tous les moyens pour se remettre à flot. La municipalité a finalement décidé de signer cette semaine un accord de sponsorisation avec Coca Cola. Un contrat de 2,1 millions d’euros grâce auquel l’enseigne va pouvoir envahir chaque angle de la Cité des Doges avec l’installation de plus de 60 distributeurs et des snacks.

Travail

http://www.lemonde.fr
La chronique de la semaine : Thibault Gajdos Chargé de recherche CNRS, Centre d’économie de la Sorbonne Le coût du mépris Il ressort de cette étude que les employeurs sont extrêmement réticents à l’idée de réduire les salaires, et l’évitent autant que possible. Pourquoi ? Parce que cela touche le moral des employés. Une baisse des salaires est perçue par les employés comme une sanction – voire une insulte – et dégrade l’estime qu’ils ont d’eux- mêmes. Leur adhésion aux objectifs de leur entreprise et leur bonne volonté sont affectées. Il en résulte une diminution de leur productivité, qui fait plus que compenser les économies faites sur les salaires.

Services Publics

http://www.lesechos.fr
L’Etat a accepté de créer 1.000 postes dans les caisses d’allocations familiales pour assurer la mise en place du RSA, qui remplacera le RMI en juillet. Insuffisant pour les syndicats, qui réclament un moratoire sur les suppressions de postes. Le gouvernement a donné son feu vert pour créer 1.007 postes de plus, mais les partenaires sociaux, qui gèrent la CNAF, refusent que le mouvement de baisse des effectifs se poursuive dans le même temps. « Le conseil d’administration m’a mandaté pour demander un moratoire sur les suppressions de postes au cours des prochaines années », indique ainsi Jean-Louis Deroussen, le président (CFTC) de la CNAF. « On ne se contentera pas de déclarations rassurantes de la part du gouvernement », prévient Michel Langlois (CFDT). Car les caisses sont déjà surchargées (lire ci-dessous). Les présidents des CAF de Seine-Saint- Denis, du Val-de-Marne et du Val-d’Oise viennent d’écrire au conseil d’administration pour « tirer le signal d’alarme » devant « l’accumulation de pièces en attente de traitement » et « un retard de plus en plus important dans la réponse aux allocataires ».

Retraites

http://www.lemonde.fr
Souvent encensé en France, le système de retraite instauré en Suède au cours de la décennie passée est aujourd’hui source d’inquiétude pour la plupart des Suédois, qui voient fondre une partie de leur retraite placée d’office en Bourse. « Je viens de recevoir mon enveloppe orange et c’est un choc en l’ouvrant », déclare Maria Beckius Aronsson, une employée du ministère suédois des affaires étrangères. Après trente-deux ans passés au service de l’Etat, cette Suédoise est effarée : « C’est avec ça qu’il faudra vivre ? ». Comme beaucoup de Suédois, elle a commencé à épargner à titre privé, consciente que le système public ne suffit plus.

Santé

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Dix pour cent de médecins en moins en 2020 sur le territoire français, un départ sur quatre non remplacé dans les zones rurales en 2030. Ces prévisions alarmantes, qui viennent d’être dévoilées par la Drees, vont nourrir le débat sur les déserts médicaux à l’Assemblée nationale la semaine prochaine. Les députés, qui examinent la loi hôpital, patients, santé et territoires, vont proposer des amendements pour inciter les généralistes à exercer dans les zones de pénurie et d’autres qui restreignent la liberté d’installation pour remédier aux problèmes d’accès aux soins.

Cote Popularité

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Toute la difficulté est là, pour Nicolas Sarkozy : ne pas être lâché par les électeurs de droite. «Son atout, pour le moment, est que le message sur le maintien du cap réformateur est bien passé dans son camp», constate Jérôme Fourquet, de l’Ifop. «Son électorat n’a pas le sentiment d’une trahison des promesses de campagne», ajoute Brice Teinturier de TNS-Sofres. «Ce n’est pas Chirac en 1995, ou Mitterrand en 1983, au tournant de la ­rigueur», constate- t-il.