Marie Aleth Grard, vice-présidente d’ATD Quart Monde France et membre du Conseil
économique, social et environnemental (CESE).

Le 17 octobre prochain est la trentième journée mondiale du refus de la misère. Quel sens a cette journée ?
C’est une belle occasion de mettre à l’honneur les personnes en grande pauvreté, qui s’investissent elles-mêmes et militent pour faire changer les choses, et de leur
donner la parole. Dire l’insupportable, mais aussi montrer tout ce qui est fait au quotidien pour faire société, tous ensemble. D’ailleurs si ATD Quart Monde portait cette journée il y a 30 ans, aujourd’hui 48 partenaires, syndicats [dont la FSU, ndlr], parents, mouvements pédagogiques, associations sont parties prenantes.

Quels enjeux, quelles perspectives à venir ?
La question de la pauvreté relève du politique… mais aussi de l’attention de chacun d’entre nous pour agir auprès des responsables, des élus et dans son quotidien. Par exemple, pour défendre la construction de logements sociaux, trop souvent bloquée, ou faire que l’école accueille tous les enfants quand des oppositions font obstacle. Et puis il faut informer, faire prendre conscience de ce que vivent concrètement les familles en grande pauvreté.

Comment les choses vont-elles se dérouler?
Les 14 et 15 octobre, la place de la République à Paris sera le « Village des initiatives ». L’idée est de faire découvrir l’action d’ATD Quart Monde pour faire société autrement. Les 13, 14 et 15, se jouera dans cet esprit la pièce de théâtre « un peuple les yeux ouverts » à l’Auditorium St-Germain.
Un temps fort est prévu le 17 octobre au Trocadéro entre 18 h et 19h15, partage de récits et histoires de vies, entrecoupés de chants. Sans oublier toutes les initiatives
partout en France et le concert à l’Olympia le 17 octobre au soir !

https://www.atd-quartmonde.fr/14-15-et-17-octobre/