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Dans un interview du 27 mars au Parisien, le Ministre de l’Éducation nationale juge que si certain-es sont en colère et se mobilisent c’est parce que d’autres mentiraient…

Une défense bien peu crédible car les textes et les faits ne mentent pas eux.

Les suppressions de postes sont bien réelles, le projet de création d’établissements publics des savoirs fondamentaux est bien dans le projet de loi sans consultation préalable de la communauté éducative, comme celui concernant la fin de l’évaluation indépendante des politiques éducatives. Les cadeaux financiers pour l’école privée sont très clairs à travers la mesure de l’obligation scolaire à l’école maternelle et les réformes des lycées, du baccalauréat et de Parcoursup sont autant de renoncements à la démocratisation du système éducatif. Le climat d’autoritarisme, les tentatives d’intimidation des personnels qui expriment leurs désaccords ou se mobilisent contre les orientations portées par le ministre sont bien réels aussi. Quant à la non revalorisation des personnels de l’Éducation, ceux-ci la vérifient au quotidien.

La FSU, comme d’autres organisations, a mis nombre de propositions sur la table pour permettre une réelle démocratisation du système éducatif afin de combattre mieux les inégalités scolaires et élever le niveau de connaissance et de qualification. Le Ministre ne les a pas entendu à ce jour.

C’est pourquoi, ce samedi 30 mars, avec l’UNSA Éducation, le SGEN-CFDT, la CGT Éducation et le Snalc, la FSU appelle à manifester partout dans le pays pour exiger d’autres perspectives que ce projet de loi afin de permettre la réussite de tous les jeunes.

Les Lilas, 29 mars 2019