La mobilisation unitaire des salariés du public et du privé, des chômeurs, des retraités et des jeunes est déterminante ce 1er mai 2010 car rien n’est joué ! C’est le moment de peser sur les choix du gouvernement et de faire valoir nos propositions.

La crise économique et sociale est loin d’être terminée et la situation reste difficile pour beaucoup. C’est pourquoi la priorité doit être accordée à l’emploi, à l’amélioration des salaires et du pouvoir d’achat. Et pour nos retraites il faut garantir le système par répartition afin de préserver la solidarité entre les générations.

Au moment où débutent les premières discussions sur les retraites ne nous laissons pas enfermer dans des faux débats ni dans des oppositions entre les salariés du public et du privé. C’est bien l’amélioration pour tous que nous visons ! Profitons de ce 1er mai pour imposer le débat sur le financement afin que les salariés ne soient pas les seuls à payer l’avenir des retraites. Profitons de ce 1er mai pour réaffirmer nos exigences. Pour la FSU il n’est pas question de remettre en cause l’âge légal de départ à la retraite, la durée de cotisations et pour les fonctionnaires le Code des pensions, ou encore le calcul du montant des pensions sur les 6 derniers mois.

Profitons de ce 1er mai pour exprimer nos revendications et propositions en termes d’emploi, de salaires, de conditions de travail pour les personnels. Ainsi, la situation de la Fonction publique impose d’inverser la politique menée. Il faut en finir avec les suppressions d’emploi et le recours à la précarité et créer les postes nécessaires. La Fonction publique doit rester au service de l’intérêt général et pouvoir répondre aux besoins actuels de tous les usagers.

La FSU appelle à faire de ce 1er mai une journée forte de revendications, une étape marquante dans la mobilisation. Un 1er mai 2010 de luttes et d’espoirs !

Bernadette Groison