En privilégiant l’aide aux entreprises (sans contreparties réelles ni contrôle), le gouvernement occulte le rôle de la fonction publique dans notre pays.
Son pacte de responsabilité est conditionné à une nouvelle réduction des dépenses publiques : 50 milliards d’économie supplémentaires dans les 3 prochaines années…Difficile à imaginer à moins d’accepter de fragiliser encore un peu plus notre modèle social. Et d’ailleurs la fonction publique est bien la cible privilégiée pour ces économies !
Pourtant, la fonction publique comme les services publics sont créateurs de richesse et participent au développement de l’activité et de l’attractivité de notre pays. Ils ont donc besoin d’être soutenus et développés, et c’est particulièrement vrai en période de crise.
Et réformer la Fonction publique nécessite des moyens. Tout comme la reconnaissance du travail des agents de la fonction publique qui ne peuvent plus attendre. Il faut mettre un terme au gel du point d’indice et ouvrir des négociations pour la revalorisation de tous.
C’est donc bien pour l’emploi, les salaires et pensions, le développement des services publics et la protection sociale que la FSU appelle tous les agents de la fonction publique à être en grève le 18 mars lors de la journée nationale d’action interprofessionnelle unitaire.
Et la FSU s’engage d’ores et déjà pleinement dans la manifestation du 4 avril à Bruxelles organisée par la CES en faveur d’un plan européen pour l’investissement, une croissance durable et des emplois de qualité.
Car c’est bien la bataille contre les politiques d’austérité qu’il nous faut gagner !