Sous couvert de discours modernistes, c’est bien une remise en cause de la Fonction publique que prépare le gouvernement.
C’est pourquoi les 9 organisations syndicales représentatives dans la Fonction publique appellent toutes et tous les agent-es à être en grève et à participer aux manifestations le mardi 22 mai. Les revendications sont claires: dialogue social respectueux des représentants des personnels, rejet des 120 000 suppressions d’emplois prévues d’ici 2022, refus du recours accru au contrat, opposition à la remise en cause des CAP et à la disparition des CHSCT…
Elles exigent également des mesures qui permettent une réelle amélioration du pouvoir d’achat pour toutes et tous: fin du gel de la valeur du point d’indice et sa revalorisation, rattrapage des pertes subies, abrogation de la journée de carence, compensation pérenne de la hausse de la CSG, respect des engagements contenus dans le protocole PPCR en matière d’évolution de carrière, d’amélioration des déroulements de carrière lors du rendez-vous salarial du mois de juin…
La FSU considère que pour permettre à la Fonction publique de rrépondre aux besoin des usager-es et de la société, il faut lui permettre de poursuivre ses évolutions sur d’autres bases que celles mises aujorud’hui dans le paysage par le gouvernement et s’appuyer davantage sur la professionnalité et l’engagement des agent-es.
C’est pourquoi elle est extrêment vigilante aux suites que compte donner au futur rapport du Comité Action Publique 2022 et aux mesures qu’il décidera de mettre en oeuvre.
Alors, pour nous faire entendre, grève le 22 mai !