A l’occasion du vote de plusieurs lois visant à améliorer les droits des femmes (égalité salariale, abolition de la prostitution, mariage pour toutes et tous), de nombreux débats d’arrière-garde sont relancés en France. Il est donc plus que jamais nécessaire et utile de faire du 8 mars une grande journée de mobilisations pour les droits des femmes.
Car nos luttes sont toujours d’actualité : en Espagne, le droit à l’avortement est gravement remis en cause. Ce droit est attaqué aussi de façon plus insidieuse dans bon nombre de pays européens par le démantèlement des services publics, la fermeture des centre IVG ou par la volonté de certains gouvernements à limiter son remboursement.
Dans un contexte économique difficile, certains n’hésitent plus à prôner ouvertement des slogans sexistes et homophobes, à s’en prendre à l’école publique, calomniant violemment le dispositif « ABCD égalité » qui vise à lutter contre les stéréotypes de sexes à l’école primaire. Ils diffusent ainsi des mensonges et s’attaquent aux acquis sociaux.
Tant que l’égalité entre les femmes et les hommes ne sera pas atteinte, tant que des femmes subiront des violences par le simple fait qu’elles sont des femmes, nous devrons continuer à lutter pour une société égalitaire et solidaire.
C’est pourquoi la FSU appelle à la réussite de cette journée internationale des luttes des femmes.
A Paris le rendez-vous est fixé à 14h30 à Bastille