COMMUNIQUE DE PRESSE

Les Lilas, le 2 avril 2008

Le débat parlementaire et l’adoption de la loi sur les OGM constitue un enjeu majeur et de plus serait un point d’appui pour impulser en Europe une vraie réforme de l’Autorité européenne de sécurité des aliments et imposer le principe de précaution comme un élément essentiel de la décision publique.

Or le projet de loi débattu en ce moment même par les députés présentait initialement des faiblesses et des contradictions ; de plus il a été largement modifié par les sénateurs tournant le dos aux conclusions du Grenelle de l’environnement. En effet le principe de précaution est bafoué : le texte, en consacrant la coexistence de culture OGM et non-OGM, ne vise qu’à réglementer et à encadrer la contamination «inévitable» et constitue de fait un «droit à polluer».

La FSU déplore que les engagements du Grenelle et l’espoir suscité après l’adoption du moratoire sur les cultures OGM soient ainsi contredits. Elle s’adresse aux parlementaires afin que soit respectée les conclusions du Grenelle et le point de vue largement partagée des citoyens et donc que la loi adoptée soit une loi de protection et non pas une loi de contamination génétique de notre environnement.