Ali Ben Bongo, fils d’Omar Bongo, a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle au Gabon. Cette annonce faite dans la confusion et les atermoiements ne manque pas d’interroger de nombreux observateurs. Ces élections se sont déroulées avec la présence renforcée de l’armée dans les rues de Libreville et une répression des partisans des candidats de l’opposition. Les informations qui se multiplient, tant sur le déroulement de ces élections et le rôle de la France que sur cette répression, ne peuvent laisser indifférents.
La FSU, qui défend les droits démocratiques partout dans le monde, s’indigne de cette situation.
Elle exige que soit faite la clarté sur le rôle joué par la France, qui décidément ne semble pas rompre pas avec la « françafrique ». Loin d’être « neutre », les autorités françaises ont accrédité un processus électoral très contestable à bien des égards.
La FSU se joint aux protestations et demande de ne pas cautionner cette prise du pouvoir par Ali Bongo. Elle demande également que le gouvernement français s’assure que les militants gabonais de la démocratie et des droits de l’Homme ne subissent pas de répression.