Communiqué FSU
Les Lilas, le 2 octobre 2009
La FSU condamne avec la plus grande fermeté la violente repression survenue le 28 Septembre à Conakry, à l’occasion de manifestations pacifiques organisées pour protester contre la candidature à la prochaine élection présidentielle de Moussa Dadis Camara, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en décembre 2008.
Le bilan actuel des exactions de la junte militaire est de 157 morts, plus de 1200 blessés et le viol de nombreuses femmes. La France et l’Union Européenne doivent immédiatement prendre des sanctions ciblées contre les responsables de la junte et user de leur influence pour la constitution d’une commission d’enquête internationale et indépendante, condition nécessaire à la poursuite en justice des auteurs de ce carnage. Depuis, le chef de la junte a interdit tout regroupement considéré à caractère subversif, ce qui constitue une lourde entrave à la défense des droits humains, dont les droits syndicaux et la liberté d’expression.
La FSU se joint aux nombreuses organisations nationales et internationales pour exiger la libération de tous les prisonniers arrêtés le 28 Septembre et depuis cette date, l’arrêt de toute violence et le rétablissement des libertés fondamentales.