Communiqué de presse FSU
Les Lilas, le 3 septembre 2010
Suite aux expulsions et aux discours xénophobes de cet été stigmatisant les étrangers et plus particulièrement les Roms, la FSU s’inquiète du sort des enfants sans papier à cette rentrée.
Elle rappelle que la France a l’obligation de respecter la Convention
Internationale des Droits de l’Enfant qu’elle a ratifiée en 1990 : elle se doit
de « faire respecter les droits fondamentaux de tous les enfants vivant sur l’ensemble du territoire de la République quelle que soit leur nationalité ou la situation administrative de leurs parents ».
Le texte est clair : même si les parents sont sans papiers ou dans des
conditions de stationnement contestables, leurs enfants ont droit à l’Ecole,
comme vient encore de le rappeler la Défenseure des Enfants.
Quant aux enfants des voyageurs, la réglementation prévoit qu’ils doivent
bénéficier de la scolarité commune avec les adaptations nécessaires liées à l’itinérance (BO du 25/04/2002).
La FSU, partie prenante des initiatives du 4 septembre contre « la xénophobie et la politique du pilori » et pour la liberté, l’égalité, la fraternité, exige que le droit à l’éducation soit effectif pour tous, les roms, les gens du voyage et les sans papiers.