Communiqué FSU

Les Lilas, le 22 Juin 2011

Après un début de collecte de milliers de signatures portant sur le pouvoir d’achat des retraités, une délégation conduite par Bernadette Groison a été reçue par Vincent Soetemont, directeur de Cabinet à la Fonction publique.

Elle a exposé les revendications devant les pertes cumulées depuis la loi de 2003. Le décrochage de l’évolution des pensions de celle des traitements aboutit à une baisse continue du taux effectif de remplacement par rapport au grade acquis en fin de carrière et à un appauvrissement inéluctable de tous les retraités du public comme du privé.

Les études du COR, celles sur le surendettement des retraités, la comparaison entre évolutions des pensions, SMIC, et salaires annuel moyen confirment cet appauvrissement.

Les lois de 2003 et 2010 constituent une remise en cause déguisée du statut de la Fonction publique qui concerne l’ensemble des agents de l’Etat, des collectivités territoriales et de la Fonction publique hospitalière. Elles sont plus préjudiciables encore aux femmes, aux polypensionnés et aux catégories les plus faiblement rémunérées qui passent sous le seuil de pauvreté.

Au moment où un débat public évoque le coût de la prise en charge de la dépendance, cette situation prend un relief particulier.

La FSU a rappelé ses demandes de revoir le dispositif de revalorisation des retraites et de mieux prendre en compte le poids des dépenses contraintes (soins, logement, énergie…), de maintien réel du pouvoir d’achat et de partage plus juste pour les salariés et pensionnés du travail, des richesses produites.

Le directeur de Cabinet a confirmé l’engagement du gouvernement sur le financement, par le budget de l’action sociale, de l’aide à domicile et considéré que le COPILOR constituait un lieu privilégié pour l’examen des mécanismes de rémunérations.

La FSU continuera de porter les revendications des retraités, de mener les débats nécessaires et restera vigilante sur toutes les mesures qui pourraient être prises.