Communiqué de presse FSU
Les Lilas, le 13 décembre 2012
Le Conseil Supérieur de l’Éducation examine demain le projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école. Les attentes sont grandes. Le système éducatif, fortement mis à mal par les politiques menées ces dernières années, a besoin d’un nouveau souffle.
La réussite de tous les jeunes n’est pas un vain mot. Elle nécessite des perspectives ambitieuses de la maternelle au lycée.
Et les personnels de l’Éducation nationale veulent pouvoir exercer mieux leur métier au quotidien. Ils veulent aussi être mieux reconnus.
Le projet de refondation de l’Ecole doit donc effacer l’ardoise du passé et préparer l’avenir.
La FSU considère qu’un certain nombre d’orientations données dans ce projet et la confirmation des 60 000 créations d’emplois vont dans le bon sens. Pour autant, elle pointera aussi demain les absences ou les continuités avec les politiques précédentes qui, si elles restent en l’état, empêcheront les transformations nécessaires.
D’autant que subsistent un certain nombre d’inconnues notamment quant au contenu réel de l’avant-projet de loi décentralisation.
La FSU attend que, lors de la séance de ce Conseil Supérieur de l’Education, le Ministre de l’Éducation nationale apporte des précisions sur la politique éducative qu’il entend concrètement porter pour assurer son objectif d’élévation du niveau de formation et de réussite pour tous les élèves. Elle demande des réponses précises sur l’avenir de l’orientation scolaire, de ses personnels et de leurs missions qui, selon la FSU, doit rester de la compétence de l’Etat.
Elle demandera un agenda de négociations précisant les chantiers qui seront menés dans les prochains mois et le calendrier de travail. Priorité à l’école primaire, réforme du collège et du lycée, dont le lycée professionnel, éducation prioritaire, carte scolaire, orientation scolaire, évolutions des métiers et des pratiques professionnelles, formation, pilotage et administration du système éducatif, revalorisation des personnels et de leurs carrières… autant de sujets qui doivent aboutir à des mesures concrètes pour faire avancer un système éducatif marqué par des inégalités insoutenables.
L’Education est un enjeu primordial pour l’avenir de notre société et de la jeunesse. Le temps éducatif demande d’inscrire un projet dans la durée. Il n’y a donc pas de temps à perdre et la FSU est prête à s’engager, avec les personnels dans ces débats pour une politique ambitieuse au service de la réussite de tous les jeunes.