La FSU tient à exprimer sa solidarité avec les enseignants du Portugal. Elle invite le gouvernement portugais à retirer son projet de licenciement, sans salaire, de milliers d’enseignants titulaires. La FSU demande en outre au gouvernement portugais de cesser sa politique de licenciements d’enseignants précaires.
L’enseignement au Portugal est fortement dégradé, suite aux mesures prises par le gouvernement (coupes claires dans le financement de l’éducation, fermetures et fusions d’écoles…).
La troïka des prêteurs internationaux – la Commission européenne, le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne – a encore préconisé de nouvelles coupes budgétaires. L’amendement budgétaire, qui devrait entrer en vigueur dans le courant du second semestre de 2013, prévoit des réductions toujours plus drastiques dans le budget de l’éducation. Par conséquent, on assistera à davantage de fusions d’écoles, à un nombre accru d’élèves par classe, à plus de ségrégation envers les élèves présentant des besoins particuliers, à une diminution du soutien social aux familles défavorisées ainsi qu’à des licenciements d’autres employés du secteur de l’éducation. Le ministère a annoncé son intention d’augmenter les heures de cours, passant à 40H hebdomadaires, tandis que les salaires des enseignants ont été réduits de 30% en un peu plus de deux ans.
La FSU soutient les collègues et leurs syndicats en lutte. Elle appelle le gouvernement portugais à d’autres choix, en particulier celui d’une école de qualité pour tous les jeunes. Elle appelle l’Union européenne et ses États membres a apporter au Portugal l’aide financières indispensable et à mettre un terme aux pressions inacceptables imposant des politiques d’austérité socialement désastreuses et néfastes pour l’avenir du Portugal. Elle appelle militants et collègues à s’informer, débattre, mobiliser et à exprimer leur solidarité.
Les Lilas, Mardi 04 Juin 2013