Communiqué de presse de la FSU
Les Lilas, le 20 septembre 2013
La deuxième conférence environnementale débute aujourd’hui rassemblant différents acteurs du monde de l’économie, de l’agriculture comme de l’éducation, des élus, associations et organisations syndicales.
La FSU y participe.
Elle regrette que les délégations aient été restreintes à un certain nombre d’acteurs car la question environnementale demande la mobilisation de tous.
Cette conférence ne doit pas être un événement mais un engagement. Il ne s’agit pas de verdir les textes ou les discours mais d’engager de réelles mesures et de les faire respecter.
La crise environnementale que nous connaissons exige de conjuguer des mesures écologiques, économiques et sociales. Elles doivent être guidées par les impératifs de justice sociale et de solidarité internationale en refusant toutes pressions lobbyistes.
Affronter la crise environnementale nécessite d’anticiper les mutations à venir et de procéder à une réorientation de la consommation afin qu’elle soit plus juste et moins gaspilleuse. Cela nécessite aussi la mise en œuvre de véritables plans de reconversion et de transformation des industries pour répondre aux besoins nouveaux tout en préservant l’emploi et en engageant réellement la transition énergétique.
La transition écologique doit mobiliser tous les secteurs de l’industrie à l’agriculture en passant par l’éducation, la formation et la recherche.
Par exemple, l’éducation à l’environnement et au développement durable est essentielle dès le plus jeune âge mais aussi dans la vie professionnelle de chacun et chacune afin d’en maitriser les enjeux
Cela nécessite une autre politique budgétaire. Et il est nécessaire de conforter les moyens humains et financiers des services publics et établissements de la sphère environnementale. Car ce sont bien des hommes et des femmes qui mettent en œuvre cette politique.
Mais pour réussir cette transition, il est également nécessaire de débattre des questions de gouvernance et de fiscalité.
Pour la FSU, la situation de crise environnementale actuelle appelle aussi une véritable mobilisation internationale qui permette de conjuguer écologie, économie, transformations sociales et démocratie.