Paris, le 5 mai 2014
Les organisations syndicales CFDT – CFTC – CGT – FA-FP – FSU – SOLIDAIRES et UNSA constatent que le gouvernement demeure sourd à leurs exigences en matière de salaire et d’emploi public.
Pire même : s’agissant de la valeur du point, le Premier ministre confirme la politique d’austérité salariale en affirmant sa volonté de maintenir son gel jusqu’en 2017. L’hypothétique « clause de revoyure » évoquée ces derniers jours ne change rien à la question. Pas davantage que les éléments de communication mis en avant de manière tendancieuse sur le « coup de pouce » en direction des bas salaires, présenté comme une nouveauté alors qu’il a été décidé à l’automne dernier et est mis en œuvre depuis le 1 er février.
Sur l’emploi public, aucune inflexion n’est envisagée pour faire face à la précarité qui perdure et aux sous effectifs qui existent et s’aggravent dans de nombreux secteurs.
Face à cette politique inacceptable, nos organisations syndicales continuent de revendiquer :
Une revalorisation immédiate du point d’indice ;
La refonte de la grille pour une meilleure reconnaissance des qualifications ;
L’intégration d’une large partie des primes dans le traitement indiciaire ;
L’égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
Des emplois statutaires pour faire face aux besoins ;
Le développement des garanties pour les contractuels ;
Des perspectives de carrière et de mobilité choisie pour tous les agents ;
La possibilité d’exercer des missions de service public dans des conditions décentes.
C’est sur ces bases qu’elles demandent l’ouverture sans délai de négociations.
Plus que jamais, face à l’intransigeance du gouvernement, elles appellent les agents des trois versants de la Fonction publique à se mobiliser massivement le 15 mai, notamment par la grève, et à participer nombreux aux rassemblements et manifestations organisés ce jour-là.