La situation économique et sociale est grave : chômage, précarité, pauvreté, pouvoir d’achat…et les inégalités sociales se creusent. Tous les indicateurs sont au rouge. Derrière les chiffres, il y a nombre de citoyennes et citoyens vivant dans la difficulté.
Et c’est dans ce contexte que le gouvernement fait le choix de détourner le dialogue social au profit du seul patronat.
A la veille de la conférence sociale, il vient à nouveau d’envoyer un signal clair en repoussant la mise en œuvre du compte pénibilité, cédant ainsi aux injonctions de ce dernier.
Pourtant les attentes du plus grand nombre, salariés, chômeurs, jeunes, retraités, nécessitent un dialogue social de haut niveau dans lequel les propositions syndicales soient entendues et connaissent des concrétisations.
La FSU a dénoncé la politique actuelle du gouvernement, ancrée sur le Pacte de responsabilité, comme socialement injuste et économiquement inefficace.
Elle est porteuses d’analyses, de propositions liées aux rémunérations, à l’accès à l’emploi, au lien qualification-formation-emploi, aux solidarités à construire en Europe, à l’égalité à promouvoir, au renforcement du service public et à la prise en compte des besoins sociaux.
Aujourd’hui les inquiétudes sont nombreuses dans la population et les salariés expriment beaucoup de colère et d’attentes ces derniers mois sans être entendus par le gouvernement.
Celui-ci ne peut faire l’impasse sur les réactions syndicales et doit répondre aux aspirations des salariés, des chômeurs, des jeunes et des retraités.
La FSU attend des engagements forts du gouvernement, marquants un changement de cap, et elle sera particulièrement vigilante aux réponses qu’il apportera à l’occasion de cette conférence sociale.
Elle juge nécessaire un rendez-vous intersyndical dans l’unité la plus large pour faire face à la situation économique, sociale et environnementale.