Qui croit encore que le choix de baisse des dépenses publiques (21 milliards d’économie en 2015…), d’aides aux entreprises sans discernement, ni contrôle et exigences de contrepartie va nous sortir de la crise ?
Visiblement de moins en moins de salariés, de chômeurs, de jeunes ou de retraités qui ont bien du mal à avoir confiance en l’avenir…
Il faut dire que les résultats attendus en matière d’emploi, de salaires, de conditions de travail ne sont pas au rendez-vous. Et la relance toujours très hypothétique…
Alors l’obstination à conduire une politique qui n’a pas fait la preuve de son efficacité et les appels incantatoires à un « climat de confiance » ne sont pas de nature à rassurer.
Et les créations de postes dans quelques ministères ne sauraient masquer une austérité réelle : gel des salaires des fonctionnaires, gel des pensions pour nombre de retraités, gel de prestations sociales, baisse des dépenses publiques qui sont pourtant autant d’investissements pour combattre les inégalités et préparer l’avenir !
Le débat du mois d’octobre sur la loi budgétaire va donc constituer un rendez-vous majeur. A rebours d’une austérité qui nous mène droit dans le mur, il faut encourager l’investissement public qui soutient la croissance et mener enfin une réforme fiscale juste qui donne un coup d’arrêt aux cadeaux fiscaux faits aux plus fortunés et rétablisse l’équilibre en faveur des salariés.