L’année a commencé douloureusement rappelant combien les fractures de notre société sont fortes. Vivre ensemble, valeurs communes, conditions de vie et de travail, Éducation, Justice… autant de questions qui ont alors ressurgi. La dégradation de la situation sociale particulièrement en termes d’emplois, de salaires et de pensions, provoquant toujours plus d’inégalités, de précarité et de pauvreté, ne permet pas
de donner confiance en l’avenir. Et pourtant nous vivons dans un pays riche…
Cette situation offre une voie royale à l’extrême droite.
Face à ces enjeux, le mouvement syndical a une responsabilité.
Et les mobilisations du 11 janvier ne doivent pas rester lettre morte. Il faut donc poursuivre toutes les réflexions et initiatives pour rassembler davantage afin que
la justice sociale et la démocratie sortent victorieuses de cette période.
Et face aux choix économiques et budgétaires sur les rails des politiques d’austérité dont nous connaissons l’inefficacité et le danger en France comme ailleurs, il faut imposer d’autres alternatives. La question du partage des richesses restant majeure dans ce débat de société. La journée interprofessionnelle de grève et de manifestations du 9 avril est une étape importante pour peser sur ces choix.
Emploi,salaires, conditions de travail, services publics… des revendications que la FSU portera haut et fort avec les salariés du privé.