Le gouvernement grec a décidé d’en appeler aux urnes en organisant dimanche 5 juillet un référendum pour recueillir l’avis de la population sur le projet d’accord des institutions européennes. Cette démarche n’a pas pour objet ni de sortir de l’Europe ni d’abandonner l’euro.
La Grèce se trouve dans une situation économique et sociale dramatique dont la cause essentielle se trouve dans les politiques d’austérité imposées depuis plusieurs années par le FMI, la Commission Européenne, la Banque centrale et l’eurogroupe.
L’Europe et ses institutions doivent prendre les mesures nécessaires pour mettre fin durablement à la crise grecque et reconstruire l’économie du pays, ce qui passe par une restructuration de la dette.
De nombreuses voix s’élèvent aujourd’hui pour dire que d’autres politiques que celle de l’austérité sont possibles.
Ce qui se passe en Grèce n’est pas que l’affaire du peuple grec. L’Europe toute entière est concernée. Il s’agit d’affirmer partout une Europe sociale plus juste, plus solidaire et plus écologique.
La FSU soutient la démarche démocratique engagée par le gouvernement grec.
Elle appelle à participer aux rassemblements et actions de soutien à la Grèce qui auront lieu partout en France, et en particulier demain – jeudi 2 juillet – dans de nombreuses villes de France. Il s’agit de soutenir le peuple grec qui s’est clairement prononcé le 25 janvier dernier pour refuser l’étranglement par les politiques d’austérité et pour que soient respectés ses choix démocratiques.