Un an après, la FSU n’a pas oublié Frédéric Boisseau, Philippe Braham, Franck Brinsolaro, Jean Cabut dit Cabu, Elsa Cayat, Stéphane Charbonnier dit Charb, Yohan Cohen, Yoav Hattab, Philippe Honoré, Clarissa Jean-Philippe, Bernard Maris, Ahmed Merabet, Mustapha Ourrad, Michel Renaud, François-Michel Saada, Bernard Verlhac dit Tignous, Georges Wolinski.
Elle a aussi une pensée particulière pour toutes les victimes des attentats du 13 novembre dernier.
Des témoignages, des rassemblements, des manifestations immenses ont eu lieu partout en France pour leur rendre hommage et soutenir leurs familles et leurs proches.
Cet élan de solidarité montre que les citoyens ne sont pas prêts à céder face au terrorisme et à sa volonté de susciter terreur et angoisse. Et cet élan de solidarité a largement débordé nos frontières au moment même où de nombreux pays sont également frappés par ces actes immondes.
Il est clair que les auteurs de ces actes visent à installer la peur, le repli sur soi, l’opposition des citoyens entre eux, la stigmatisation d’une partie d’entre eux.
Ce sont bien la tolérance, la liberté, la démocratie, la laïcité, notre mode de vie, notre culture et le vivre ensemble qui sont en jeu, ces principes et valeurs que la FSU reste déterminée à défendre et promouvoir.
Mais il est nécessaire pour cela de prendre les mesures qui permettront de retrouver le chemin de la paix, au plan national comme sur la scène internationale, de préserver et de conforter les démocraties.
Il faut aussi mettre en place des politiques, qu’elles soient sociales, économiques, culturelles, éducatives…, afin que chaque citoyenne et chaque citoyen puisse donner du sens aux valeurs qui permettent de vivre ensemble.
Le mouvement syndical doit continuer à jouer tout son rôle en se rassemblant, comme il a su le faire avec son appel unitaire « Vivre ensemble, Travailler ensemble ».