Attaquer, dégrader le siège d’une organisation syndicale au prétexte de désaccords avec les positions, l’opinion et les appréciations de celle-ci est inacceptable. La démocratie se fonde sur le dialogue, le débat et la confrontation d’idées, et nécessite d’abord la garantie de pouvoir exprimer librement ses positions.
La violence sous toutes ses formes n’a pas sa place dans le processus d’un débat démocratique que nous appelons de nos vœux. Quels que soient les points de vue des uns et des autres, chaque organisation représente des salariés et cela appelle le respect.
Ce climat de violence est stérile et dangereux. Il détourne l’attention de ce qui est au cœur des préoccupations, la loi travail rejetée par une majorité des français et des organisations syndicales.
Il est plus que temps de retrouver un climat apaisé et de reprendre les discussions.
Le gouvernement a la responsabilité de remettre le dialogue social au cœur de la vie démocratique de notre pays.