Le ministère du Travail et le ministère de l’Education nationale pilotent ces débats dans le cadre des discussions pour un projet de loi apprentissage, formation professionnelle et assurance chômage qui devrait être examiné par le parlement au printemps. Les réunions plénières et les groupes de travail mis en place réuniront l’ensemble des acteurs de la formation professionnelle notamment les branches professionnelles, les régions, les organisations syndicales et les organisations patronales.
La FSU participera à ces réunions et portera la nécessité d’une formation tout au long de la vie ambitieuse pour l’ensemble des salarié-es. Elle sera particulièrement vigilante sur les questions concernant le retour en formation initiale de jeunes en difficulté, les certifications, la carte des formations, les conditions d’apprentissage des jeunes et l’accompagnement des apprentis, le financement de l’apprentissage, la gouvernance…
Pour la FSU, la volonté du gouvernement de développer l’apprentissage ne doit, en aucun cas, s’opérer contre la voie professionnelle scolaire. Elle rappellera l’importance de la formation initiale publique pour accéder à la culture commune et préparer à la vie professionnelle, et le rôle essentiel que joue l’obtention des diplômes dans l’insertion sociale et professionnelle des jeunes et dans la lutte contre le chômage des jeunes.
Les Lilas le 10 novembre 2017