Aujourd’hui le gouvernement ne parle plus de «réforme» mais de «transformation», de «modernisation » afin de ne pas trop inquiéter… Ainsi, le projet de mettre fin au paritarisme, de fusionner les CT/CHSCT, recruter massivement sur contrat, faire entrer le management privé dans nos services… tout comme les annonces Action publique 2022 à venir ou les mesures prises par le Ministre de l’Éducation ne seraient pas des «réformes»… Ce dernier avait dit aussi à son arrivée qu’il fallait «rompre avec les habitudes qui consistent à défaire ce qui a été fait par les locataires précédents». D’où le gel de PPCR et du point d’indice qui le restera jusqu’en 2020 selon la décision injuste prise par le gouvernement lors du rendez-vous salarial.
Bien au-delà des jeux de mots, il s’agit en fait d’un changement de paradigme dont il faut prendre la mesure. C’est, selon les vœux d’Emmanuel Macron, l’État pensé et «géré» comme une entreprise qui prend forme et modifie en profondeur notre modèle social, notre société aussi.
Face à cela, constater et dénoncer ne suffira pas.
La responsabilité du syndicalisme est d’opposer des alternatives à ces politiques et de les porter avec les personnels.
Engagée-es au quotidien est une réalité pour la FSU : être à l’écoute des agent-es, les représenter, échanger, débattre, construire ensemble des propositions et agir… Prenons des forces pendant ces vacances pour une rentrée résolument engagée !