A la veille de la rentrée scolaire Kai Terada – enseignant au lycée Joliot-Curie de Nanterre et co-secrétaire de Sud Education 92 – a appris qu’il était suspendu quatre mois sans qu’aucun motif ne lui soit notifié. Le 22 septembre, reçu par le rectorat de l’Académie de Versailles, il apprend qu’il fait l’objet d’une « mutation dans l’intérêt du service » dans un autre département. Aucune faute professionnelle ne lui est reprochée.
L’arrêté de mutation évoque une activité “en dehors des instances de dialogue social de l’établissement ou de l’exercice normal d’une activité syndicale” et affirme que “le lycée JoliotCurie connaît une situation préoccupante (…) en ce qui concerne (…) la continuité du service public d’éducation”. Derrière “la continuité du service public d’éducation”, le rectorat de Versailles ne fait pas allusion au manque de moyens pour le remplacement des personnels mais semble bien s’attaquer au droit de grève, un droit constitutionnel.
Motion CGT-FSU-Solidaires soutien à Kai Terada – 03 10 2022