L’offensive de l’armée israélienne à Gaza, en réponse aux actes criminels du Hamas, vient de franchir un nouveau cap avec des attaques terrestres et l’intensification des bombardements dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 octobre.
La situation humanitaire extrêmement alarmante des dernières semaines risque de se transformer en véritable catastrophe.
Malgré les dénégations officielles, ce sont bien les populations civiles, qui subissent un siège qui les prive de tout, et récemment encore de leurs télécommunication, qui sont les victimes principales de ces actions militaires. En les ciblant ainsi, les autorités israéliennes se rendent une nouvelle fois coupables de crimes de guerre.
Face au risque d’extension régionale du conflit, la FSU soutient les initiatives prises, notamment par le secrétaire général de l’ONU, pour qu’une issue soit trouvée. Elle refuse d’entrer dans une logique d’intensification des clivages et des affrontements. Son seul camp est celui de la Paix, du Droit et de la Justice.
Elle demande au gouvernement français d’intervenir auprès des protagonistes pour obtenir un cessez-le-feu immédiat, le retrait des forces israéliennes de Gaza et la fin des incursions du Hamas sur le territoire israélien et la libération des otages.
Elle rappelle que la paix ne pourra être obtenue que dans le cadre du droit international : reconnaissance de l’Etat de Palestine, ouverture de négociations en vue d’un accord de paix permettant à chacun des peuples de disposer de son propre Etat, et aux Palestiniens d’exercer leur droit à l’autodétermination, arrêt de la colonisation et démantèlement des colonies, fin de l’occupation de la Cisjordanie et de Gaza.