La séquence de forte incertitude politique qui s’ouvre avec la probable censure du gouvernement renforce la nécessité de réussir une grève et des manifestations massives le 5 décembre.
Tout d’abord, parce que les mesures Kasbarian et le budget famélique prévu pour les services publics sont toujours concrètement en discussion au Parlement, y compris en cas de censure. Nous devons donc montrer notre refus massif des 3 jours de carence, de la baisse de l’indemnisation des arrêts maladie à 90% à partir du 4ème jour, de la suppression de la GIPA, du  gel de la valeur du point d’indice, de la suppression de moyens dans tous les services publics.
Ensuite, en raison du spectacle lamentable qu’offre l’extrême droite qui dicte des « lignes rouges ». Parmi ces lignes rouges ne figurent évidemment pas les mesures anti-Fonction publique de G. Kasbarian. Et pour cause, la droite et l’extrême droite s’entendent parfaitement quand il s’agit de taper sur les agents publics !

Se mobiliser, c’est refuser de laisser faire, c’est mettre la pression pour que le coeur du débat se fasse enfin sur les enjeux concernant les 5,7 millions d’agent.es.

Faisons respecter nos métiers, la Fonction publique, nos rémunérations.
Soyons massivement en grève et dans la rue le 5 décembre.