Le jeudi 13 janvier, la mobilisation des personnels à l’appel de toutes les fédérations de l’Education a débouché sur une grève inédite par son ampleur. Des personnels de tous les corps de métiers se sont retrouvés dans l’action pour exprimer leur exaspération dans la situation actuelle : gestion chaotique de la crise sanitaire qui conduit à une désorganisation complète des écoles et établissements scolaires, mépris et manque de considération pour les personnels de la part de Jean-Michel Blanquer.
Celle mobilisation a obligé le gouvernement à réagir rapidement. Dans l’après-midi le Premier Ministre a annoncé recevoir en urgence les organisations syndicales. Cette initiative gouvernementale montre aussi la reprise en main du dossier de la crise sanitaire dans l’Education par le Premier Ministre. Cette journée de grève unitaire du 13 janvier aura fait la preuve que la profession rassemblée à l’appel des syndicats et en nombre dans la rue est écoutée et en mesure de peser.
Des annonces ont été faites en matière sanitaire et pédagogique. Nos organisations actent ces propositions mais pointent des insuffisances sur bien d’autres points : surcharge de travail des personnels et reconnaissance financière de celle-ci, délais de communication et de mise en œuvre des décisions, examens… Aujourd’hui, il reste beaucoup à faire pour que les annonces se traduisent sur le terrain et encore davantage pour répondre à l’exaspération des personnels qui s’est exprimée dans la rue le 13 janvier.
Les organisations syndicales réaffirment leur volonté de rester mobilisées sous des formes diversifiées pour le respect des mesures annoncées et obtenir des améliorations durables pour le système éducatif et la reconnaissance matérielle et morale des métiers de l’Education.