Alors que les tensions internationales rivalisent avec les effets dévastateurs du changement climatique, les dirigeants de ce monde ont bien du mal à prendre la mesure des évolutions et ils ont surtout bien du mal à renoncer à leur course aux profits entraînant ainsi toujours plus de drames et d’inégalités. Dans ce contexte d’instabilité, il n’a jamais été aussi urgent de faire société ensemble pour relever les nombreux défis devant nous. Mais en voulant gérer l’Etat comme une entreprise, le gouvernement, fait le choix de privilégier l’individualisme plutôt que la force collective. Alors évidemment, après la loi pour l’école de la confiance, celle de transformation de la Fonction publique votée cet été, les sujets de préoccupation et d’inquiétude ne manquent pas: conditions de la rentrée scolaire, réforme des retraites, salaires, avenir de la Fonction publique… mais les raisons d’espérer de changer la donne non plus. Les mouvements de cet été aux Urgences comme dans les parcs nationaux montrent que si le gouvernement croit en avoir fini avec la Fonction publique, la bataille n’est pas terminée.
La FSU s’engage dans cette rentrée bien déterminée à intervenir et agir, avec les agent-es, sur tous les sujets. Et si le gouvernement affiche un changement de ton à cette rentrée, elle ne jugera que sur les actes. Il ne suffira pas de concerter, des réponses devront être apportées.
Et cela ne se fera pas sans l’intervention des personnels. Notre syndicalisme est un bon outil pour redonner confiance dans l’intelligence collective, pour penser les alternatives et élaborer des revendications, pour rassembler, créer les rapports de force nécessaires pour conquérir de nouveaux droits. Il nous faut convaincre toutes et tous les agent-es, les salarié-es, les retraité-es et les jeunes que c’est par un mouvement syndical fort, le plus unitaire possible, que nous gagnerons les batailles à venir. Une autre bataille que la FSU est bien décidée à mener…
Le ton de la rentrée est donné pour la FSU…