Dénoncée par l’ensemble des organisations syndicales et étudiantes, les ONG, les associations de défense des droits des étranger·es ainsi que la Défenseure de droits, la loi Immigration a été votée par la “majorité” présidentielle avec la droite et l’extrême droite. Les mesures prévues par cette loi autour de l’idée de “préférence nationale” sont directement issues du programme de l’extrême droite. Elles rompent avec notre modèle démocratique et social en stigmatisant les personnes étrangèr·es qui vivent, étudient ou travaillent en France. Cette loi xénophobe, non seulement remet en cause le droit du sol mais constitue une nouvelle attaque contre la Sécurité Sociale, fondée sur l’universalité et dont les prestations doivent donc continuer à être assurées sans considération de nationalité. En particulier, elle allonge les délais requis pour le droit de perception des allocations familiales et des APL.
COM INTERFEDERAL 21 JANVIER