Si l’on en croit le journal « Les Echos », Bercy viserait 34 000 suppressions de postes supplémentaires au budget 2010 ; et l’Education nationale devrait aller plus loin que les suppressions de cette année et tendre vers le non remplacement de 1 sur 2 départs à la retraite.
On hésite à qualifier cette annonce : provocation, irresponsabilité, aveuglement, dogmatisme…
Le chômage des jeunes explose et on continue à réduire leurs possibilités d’emploi dans les services publics ! Les plans sociaux se multiplient et ce même gouvernement qui les dénonce refuse lorsqu’il est employeur de donner l’exemple et joue le même jeu !
Alors que la crise qui frappe rend d’autant plus indispensables des services publics qui maintiennent les liens sociaux, confortent les solidarités, luttent contre les inégalités et préparent l’avenir, de suppressions de postes en RGPP on les rend encore plus exsangues, on en réduit les missions et ces nouvelles coupes claires vont encore tailler dans leur capacité à répondre aux besoins de notre société. Et bien sûr ce sont les plus défavorisés, les territoires les plus confrontés aux difficultés, les hommes, les femmes, les jeunes les plus en butte aux inégalités qui vont en être les première victimes.
Certes il ne s’agirait pour l’instant que d’un objectif que se donnerait Bercy mais il est significatif qu’il apparaisse aujourd’hui.
A nous de faire en sorte que cet objectif ne devienne pas réalité.
Nous en avons la possibilité à travers les action sectorielles dans lesquelles nous sommes engagés (par exemple avec la semaine du 11 au 19 mai dans l’Education) et surtout avec les deux journées de mobilisation interprofessionnelle du 26 mai et du 13 juin où avec l’ensemble des salariés nous dirons encore une fois non à ces orientations destructrices et oui à des réponses alternatives à la crise.
Gérard ASCHIERI