Après avoir été créées dans l’urgence au 1er septembre, les statuts de chaque ESPE ont été écrits par le recteur avec un petit comité dont sont très souvent exclus les personnels de l’ESPE.
Les élections du conseil d’école de l’ESPE se déroulent actuellement dans de très mauvaises conditions, véritable déni de démocratie.
Les listes électorales ont été constituées souvent dans la plus grande opacité et sur des critères fluctuants selon les universités. Certains formateurs des ESPE se sont vus refuser le statut d’électeur ! Certaines ESPE prennent en compte les services de cette année et d’autres ceux de l’année dernière.
Les étudiants inscrits en M2 MEEF (master Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation) peuvent voter dans certains ESPE (ex à bordeaux), mais sont exclus des listes ailleurs (ex à Rennes).
Les dates d’élections choisies souvent à la hâte laissent peu de temps entre le moment de l’annonce des listes électorales et le dépôt des listes pour une information auprès des étudiants.
Les élections se déroulant souvent les jours où les étudiants ne sont pas en formation, et sans possibilité de procuration, ni vote par correspondance on peut s’attendre à une très faible participation.
La fausse bonne idée de mettre en place une parité par collège, sans tenir compte de la réalité d’un corps enseignant féminisé dans les ESPE conduit, faute de personnels masculins, à établir des listes incomplètes.
De plus certains collèges sont sous-représentés. En effet les MCF ou les PRAG ou PRCE, Biatss ont deux élus autant que les professeurs d’université dix fois moins nombreux.
La FSU veille à l’organisation et au déroulement de ces élections et déposera des recours en cas de dysfonctionnements.
Elle considère cette année comme transitoire et demande la remise à plat des modalités d’élection dans les Espé pour assurer une représentativité incontestable des personnels.