Communiqué de presse FSU
Les Lilas , mercredi 10 septembre 2008
Après la reprise en main du dossier EDVIGE par l’Elysée, Michèle ALLIOT-MARIE s’est dit décidée à mettre en chantier le projet d’une loi garantissant les libertés publiques et a annoncé vouloir rencontrer les organisations leader sur ce dossier. Ce changement de ton à mettre au crédit de la mobilisation doit cependant se traduire sans tarder par des mesures concrètes La FSU estime que le meilleur signe du début de la mise en chantier d’une loi sur le respect des libertés publiques passe par le retrait du décret 2008-632 qui a créé EDVIGE. Les discussions pourront ainsi s’engager sous de meilleurs auspices, sans chausse-trappe. Ces discussions doivent associer l’ensemble des organisations qui ont déposé un recours commun le 29 août, et le Collectif « Non à EDVIGE » dont elles sont membres.
La FSU se tient prête, aux côtés de ses partenaires sur ce dossier, à rencontrer Madame la ministre ou le chef du gouvernement pour proposer sa vision d’une société ou les droits fondamentaux seraient préservés et les libertés publiques et individuelles protégées.
Elle continuera à être vigilante et à maintenir la pression en liaison avec les organisations qui se sont rassemblées contre ce décret.