Alors que le dernier rapport annuel sur l’état de la Fonction publique pointe qu’en 2015, le décrochage entre les salaires du secteur public et ceux du secteur privé s’est poursuivi, nous étions en droit d’attendre une revalorisation salariale d’autant que nombre d’observateurs pointent régulièrement la faiblesse des salaires des enseignant.e.s en France par rapport à celles et ceux des autres pays de l’OCDE.
Mais le gouvernement en a décidé autrement et ce malgré la forte journée d’action et de mobilisation unitaire de toute la Fonction publique le 10 octobre dernier.
Nouveau gel de la valeur du point d’indice, rétablissement du jour de carence, compensation bien mince de la CSG et … report d’un an des mesures PPCR !
Cette décision brutale de revenir sur cet accord salarial – que la FSU a signé – constitue une rupture de la parole de l’État qui ne figurait même pas au programme du candidat Emmanuel Macron. Pourtant, ce protocole de 2015 permet de réelles évolutions de carrière et de rémunération pour toutes et tous. Son report, additionné aux autres mesures et à une hausse des cotisations retraites, va détériorer le pouvoir d’achat des personnels.
La FSU ne compte pas en rester là !
Elle considère que le chapitre salarial n’est pas clos ! Et la FSU poursuit avec détermination, sur ce sujet comme sur tous ceux que le Ministre met en chantier, son engagement pour que soient reconnus les métiers et les missions des enseignant.e.s comme de tous les personnels de l’Éducation nationale, leur engagement professionnel quotidien au service de la réussite de tous les jeunes qui contribue au développement du pays comme à la cohésion de sa population.