C’est l’exigence bien légitime de tous les personnels de l’Éducation nationale. Une demande d’autant plus forte après que Christine Renon ait mis fin à ses jours sur son lieu de travail. L’ensemble de la communauté éducative lui a rendu hommage et la FSU, avec la quasi totalité des fédérations représentatives des personnels, s’est adressée au Ministre pour lui demander d’apporter des réponses « permettant de garantir la santé, la sécurité et le bien-être au travail ».
Car se sont bien toutes ces questions qui doivent être traitées maintenant: surcharge de travail, pressions hiérarchiques, mise en concurrence, perte de sens de nos métiers, manque de moyens, de formation, non reconnaissance du travail réel, des qualifications… sans compter les faibles rémunérations.
Les propos du Président de la République à Rodez ne sont à ce titre pas entendables. Il s’est engagé à ouvrir des discussions pour la revalorisation des enseignant-es pas pour dealer un travailler plus pour gagner plus… C’est bien la faiblesse des rémunérations qui pose problème. C’est ce que porte la FSU, qui a fait sa campagne de rentrée sur « l’augmentation des salaires, c’est prioritaire ! », dans les discussions ouvertes par le Ministre !
Être mieux reconnu-es, pour la FSU, c’est prioritaire. Et il est temps de nous faire entendre !