Ce forum social s’est tenu à Tunis du 24 au 28 mars, soit quelques jours après l’attentat du Bardo. C’est d’ailleurs vers ce lieu que la marche d’ouverture a convergé, symboliquement, pour dénoncer le terrorisme et montrer qu’il ne pouvait empêcher l’expression des luttes et des solidarités.


La société civile du monde entier a participé à quelques centaines d’ateliers, sur les thèmes les plus actuels : femmes, genre, climat et environnement, guerres, migration et réfugiés, services publics, éducation… avec, comme mot d’ordre, la volonté de renforcer les solidarités avec les peuples du monde qui luttent au quotidien contre toute forme d’oppression.
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La FSU s’était impliquée en amont, co-organisant avec d’autres syndicats et mouvements, trois ateliers : Féminisme et syndicalisme, Services publics, élément fondamental de cohésion sociale et de développement et Emploi, syndicalisme et transformation sociale et écologique.
Dans la plupart des ateliers, il a été question du défi que constitue pour tous la lutte contre le système capitaliste, et la nécessité de concrétiser des alternatives pour un développement socialement juste et respectueux de la nature.

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Mais dans les assemblées on s’est aussi interrogé sur une baisse de participation, sur la pertinence de pérenniser à l’identique ce type de rencontre, qui ne correspond peut-être plus aux modes de fonctionnement de la jeunesse, sur le choix du lieu (à Montréal en 2016). Toutefois, il est bien apparu indispensable de travailler ensemble, y compris en lien avec d’autres forums.

Pour finir, plusieurs rendez-vous de mobilisation citoyenne sont déclinés dans la Déclaration de l’assemblée des mouvements sociaux  : il s’agit entre autres de La journée d’action internationale contre les traités de libre échange prévue le 18 avril 2015, la semaine globale de luttes contre le capitalisme du 17 au 25 octobre 2015 ou encore la mobilisation sur le climat au mois de décembre 2015 à Paris en marge de la COP21.