Communiqué de presse FSU
Les Lilas, le 26 mai 2010
Depuis une dizaine de jours, dans le cadre de « la grève des chômeurs », se multiplient les actions en direction des caisses d’allocations familiales, des structures de Pôle Emploi (dont la Direction Générale), des opérateurs privés de placement : Nancy, Grenoble, Lille, Rennes, Nantes, Brest, Bordeaux, Tours, Paris, Montreuil…
Nous assistons pour la première fois depuis de nombreuses années, à un mouvement coordonné à l’initiative de collectifs de chômeurs, de précaires, d’intermittents.
Ce mouvement exprime la colère et le ras le bol des usagers devant les nombreux dysfonctionnements des structures occupées.
Concernant la situation à Pôle Emploi, il dénonce les pratiques coercitives et souligne le malaise engendré par la suppression des contacts directs entre usagers et services par la multiplication des plateformes de service et autres services téléphoniques.
Le médiateur national démissionnaire Benoit GENUINI, avait d’ailleurs exposé ces carences dans son dernier rapport annuel.
La crise de Pôle Emploi est aggravée également par la pénurie d’offres d’emploi de qualité, l’absence de formations adaptées au besoin des chômeurs, permettant d’obtenir des reconnaissances diplômantes ou qualifiantes.
Pour la FSU, la reconstruction d’un véritable service public de l’emploi est plus que jamais une nécessité.
La FSU appelle à l’unité et à la solidarité entre les organisations de chômeurs et les précaires et les syndicats des personnels.
Les convergences sont nécessaires sur la base des exigences de respect des droits sociaux et du développement de Pôle Emploi comme pivot du Service Public de l’Emploi.