Alors que le gouvernement doit prochainement rendre les conclusions de son Grand débat national, comment comprendre que des lois aussi importantes que celles relatives à l’avenir de l’École ou de la Fonction publique soient décidées dans la précipitation ? Si ce n’est la volonté d’imposer des réformes sans dialogue social et pire contre l’avis des organisations syndicales représentatives des personnels.
Ainsi, la loi « Pour une école de la confiance » va, à l’encontre de l’avis de toute la communauté éducative, bouleverser le fonctionnement du système éducatif que les suppressions de postes prévues vont contribuer à dégrader. Une réforme qui va aussi transformer les personnels en exécutants au lieu de s’appuyer sur eux pour favoriser la réussite scolaire.
La FSU refuse la dérive actuelle de cette politique éducative car elle ne répond pas aux exigences de réussite de tous les jeunes et d’élévation du niveau de qualification.
Elle refuse également la réforme de la Fonction publique qui tourne le dos à un modèle social solidaire et en demande le retrait avec l’ensemble des fédérations de fonctionnaires.
Face aux inégalités sociales et territoriales, au sentiment d’abandon d’une grande partie de la population, la Fonction publique a un rôle important à jouer. Sans les personnels, ces missions ne peuvent être rendues et les inégalités grandissent.
19 mars, 30 mars… d’ores et déjà, plusieurs mobilisations sont engagées. La FSU, avec d’autres organisations syndicales, appelle à leurs réussites pour défendre les services publics et obtenir une meilleure reconnaissance du travail et une revalorisation des salaires des personnels.
Ensemble, il nous faut agir : restons engagé.es !