« Tout projet de réforme envisagé par le Gouvernement (…) fait l’objet d’une concertation préalable avec les organisations syndicales (…) ».
L’exécutif aurait-il oublié l’article 1 du Code du travail qu’il s’apprête à réformer contre vents et marées ?
Il ne peut y avoir d’évolution, de réforme, contre les salariés, les personnels et a fortiori contre la majorité des organisations syndicales et des citoyens.
C’est ce qu’expriment depuis maintenant trois mois des centaines et des centaines de milliers de salariés du privé comme du public, de jeunes, de retraités, de précaires ou de privés d’emplois. Déterminés, et revendicatifs mais pacifiques quoi qu’en disent certains.
C’est ce que veut l’intersyndicale interprofessionnelle et les organisations de jeunesse dont la FSU est partie prenante.
Diviser les salariés, jouer le jeu trouble des amalgames et des approximations, des accusations, exacerber les clivages alors même que notre pays a besoin, dans un contexte tendu et difficile, de faire vivre ses valeurs, de cohésion et de rassemblement est tout simplement irresponsable.
Il est encore temps de renouer les fils de la discussion. Dans le privé comme dans la Fonction Publique, dans l’Education comme dans les autres ministères, dans les collectivités locales… il n’est pas trop tard pour créer des espaces où toutes les forces sociales peuvent faire entendre leurs propositions, pour faire la démonstration que le dialogue social n’est pas qu’un slogan creux mais une condition indispensable pour offrir enfin de réelles perspectives à toutes et tous.
Avant de partir en congés bien mérités, c’est ce sur quoi nous restons mobilisés !