Les dispositions prévues par l’accord UNEDIC sur l’emploi du 22 mars dernier, concernant leur retraite ou leur indemnisation chômage, se traduiraient par une nouvelle perte de pouvoir d’achat pour ces professionnels et accroîtraient encore plus la précarité dans ce secteur.
La FSU demande au gouvernement d’entendre les inquiétudes et exigences des intermittents. En l’état cet accord ne doit pas être agréé par le gouvernent et des négociations doivent être ré-ouvertes.
Cette colère est le signe que la question du statut des intermittents est loin d’être réglée.
Et derrière cette question l’enjeu est l’avenir même de la culture dans notre pays, de sa place dans notre société et de son rayonnement international.
Le désengagement de l’État dans le champ artistique et culturel, la baisse des crédits à la culture rajoutent bien évidemment de l’inquiétude sur ce secteur. La création doit être protégée ainsi que l’accès à la culture démocratisée.
Une sécurisation du régime des intermittents y contribue ainsi que la mise en œuvre d’une politique plus favorable à l’emploi.
C’est indispensable pour faire vivre ce bien commun qu’est la culture.
Les Lilas, le 13 juin 2014