En proposant aujourd’hui le Pacte de responsabilité et de Solidarité, la feuille de route de ce nouveau gouvernement reste inscrite dans le droit fil des politiques d’austérité.
Même si le discours s’est voulu rassurant à l’égard de notre modèle social, la baisse des dépenses publiques ne permettra pas de le conforter.
Le deal qui consiste à prendre sur les investissements publics pour financer d’hypothétiques emplois est un leurre.
Et le premier ministre n’a pas aujourd’hui levé le voile sur les mesures concrètes qui seront prises pour faire les économies qu’il annonce.
Il n’a pas fait l’exercice de «vérité» qui consiste à dire aux citoyens que moins de dépenses publiques, c’est au final moins de protection sociale, moins de pouvoir d’achat, moins de santé, moins d’éducation, moins de culture, moins de justice…
Contrairement à cela, la FSU considère que l’ensemble des services publics, la Fonction publique, doivent être mobilisés pour répondre à la crise et aux enjeux d’avenir.
Quant aux agents de la Fonction publique, qui représentent 20% de l’emploi dans notre pays, ils attendent du gouvernement la reconnaissance du rôle qu’ils jouent dans notre société bien au-delà de l’hommage rendu aujourd’hui par le premier ministre.
Ils veulent entendre l’engagement du gouvernement de mettre fin au gel du point d’indice et d’améliorer leurs conditions de travail (création d’emplois de qualité correspondant aux besoins, élévation de leur qualification, développement de la formation…).
La politique de l’emploi et des salaires des agents de la fonction publique est de la responsabilité du gouvernement.
La FSU fixe plusieurs rendez-vous de mobilisation pour obtenir un changement de cap : 1er mai, 3 juin pour les retraités.
Et elle appelle,avec d’autres organisations syndicales, les agents de la Fonction publique à participer massivement à la journée nationale d’action unitaire organisée le 15 mai prochain pour défendre l’avenir de la Fonction publique et la revalorisation salariale de tous les agents de la fonction publique.