#jesuissam
Depuis le 4 février 2021 , les salarié-es de l’usine aveyronnaise de Viviez, la SAM (Société Aveyronnaise de la Métallurgie), luttent sans relâche pour le maintien de leur emploi. Cette fonderie fabrique notamment les carters pour les moteurs Renault.
Lâchés par le constructeur automobile, qui a refusé de soutenir un ultime plan de reprise, et par le gouvernement, qui avait promis des millions d’euros, les 333 ouvriers de la SAM ont passé les fêtes dans leur usine.
Depuis le 26 novembre, date à laquelle le tribunal de commerce de Toulouse a finalement scellé la liquidation judiciaire et la cessation d’activité immédiate de cet équipementier automobile, les salarié-es occupent leur lieu de travail. Le 27 décembre la FSU12 est venue leur remettre un chèque de soutien grâce à la caisse de soutien lancée: voir l’action ici.
L’histoire de cette entreprise s’inscrit dans le cadre des luttes du bassin de Decazeville, berceau de notre fédération.
La lutte des salarié-es de la SAM s’inscrit dans la défense de leurs emplois, mais aussi dans un engagement pour la vie et la dynamique d’un territoire : c’est une lutte pour la défense de tout le tissu social, dont les services publics, en premier lieu desquels l’école, qui ne manquera pas d’être impactée par la perte des emplois et la mise en difficulté des familles du bassin et d’ailleurs. La perte de ces emplois impliqueraient la disparition d’un territoire largement sacrifié.