La FSU exprime sa vive émotion après les violences commises à l’égard des jeunes, notamment suites aux événements de Mantes la Jolie.
Elle condamne ces violences. Le gouvernement ne peut pas traiter ainsi la jeunesse: gardes à vue, déferrements devant la justice des mineurs… La FSU exige que ces jeunes ne soient pas poursuivis dans le cadre de procédures abusives et demande la levée des gardes à vue.
C’est une réponse politique qu’il faut apporter à ce mouvement. La FSU demande solennellement au gouvernement d’entendre les revendications de la jeunesse, de recevoir les organisations de jeunesse et celles des personnels pour trouver une solution négociée. Elle alerte, depuis le début de ce conflit, le Ministre de l’Éducation nationale et le gouvernement sur la gravité de la situation et elle a fait part à maintes reprises des inquiétudes tant pour les élèves que pour les personnels. Pour sortir de cette crise, la FSU a proposé que se tiennent immédiatement des discussions avec les organisations de jeunesse et les représentants des personnels.
Il s’agit d’entendre les inquiétudes des jeunes face à leur avenir et leurs revendications contre les réformes porteuses d’inégalités et pour améliorer le service public d’éducation.
La FSU demande solennellement et urgemment au gouvernement d’accéder à cette demande.
Aux Lilas, 7 décembre 2018