La FSU tient à exprimer sa pleine solidarité avec le mouvement de protestation contre la réforme scolaire en Italie. Ce mouvement massif, avec plus de 90% des écoles du pays fermées, en grève a réuni des dizaines de milliers de personnes enseignants, parents et élèves) dans les rues de nombreuses villes italiennes .

Les syndicats , appuyés par de nombreuses forces et un vrai mouvement populaire exigent le retrait de la réforme du gouvernement Berlusconi. En effet le seul objectif du objectif de la loi de Berlusconi/Gelmini est de réduire de façon drastique les dépenses en matière d’éducation et de formation.

Ce sont des coupes budgétaires de plus de 9 milliards d’euros qui entraîneront plus de 130.000 suppressions d’emplois.

Ainsi dans les écoles primaires cette loi consiste à diminuer l’horaire des élèves élève avec 24 h au re lieu de 29-30, à imposer le retour au professeur unique dans le primaire, réduire l’aide aux élèves en situation de handicap , et enfin permettre la transformation d’établissements en fondations sous contrôle privé. De même l’enseignement supérieur et la recherche subissent des coupes sombres : pour la recherche une diminution d’au moins 10% du nombre de chercheurs dans tous les Instituts de recherche.

Une grève à laquelle la FSU apporte également son soutien est prévue le 4 novembre dans l’enseignement supérieur. Les syndicats, et plus largement les mouvements citoyens, en Italie comme en France, n’acceptent pas ces attaques contre l’Ecole publique.