Le 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes, partout dans le monde les femmes se mobilisent pour faire progresser leurs droits et les rendre effectifs.
Solidarité internationale
À l’échelle internationale, les conflits armés, toujours plus dévastateurs pour les femmes et les filles, s’amplifient. La FSU soutient les femmes et les peuples qui se soulèvent pour vivre en paix, dans des sociétés justes, démocratiques, égalitaires et qui luttent contre les
régimes autoritaires pour leur liberté et leurs droits fondamentaux.
Pour le droit à disposer librement de nos corps
La FSU, dans le cadre du collectif « Avortement en Europe, les femmes décident », revendique une inscription dans la Constitution du droit à l’interruption volontaire de grossesse qui soit réellement protectrice et des moyens suffisants pour rendre ce droit effectif partout sur le territoire.
Contre les violences sexistes et sexuelles (VSS)
Les VSS, le sexisme et le nombre de féminicides ne reculent pas ! Il y a urgence à mettre en œuvre une politique publique ambitieuse et à s’attaquer aux racines des violences de genre : par la promotion de l’éducation à l’égalité et à la sexualité, par une loi cadre, par la
fin de l’immunité des agresseurs et par un dispositif d’écoute et de veille efficace et financé dans les ministères. Le gouvernement doit y consacrer 3 milliards d’euros.
Pour l’égalité ici et maintenant
En France, les inégalités professionnelles persistent : les salaires sont 25 % inférieurs en moyenne pour les femmes et les pensions plus faibles de 40 % ! Nos employeurs publics ne respectent aucunement leur devoir d’exemplarité et mènent des politiques salariales contre
les femmes !
La grève féministe, c’est la grève du travail salarié mais aussi celle du travail invisible et gratuit que les femmes accomplissent dans les sphères de la vie sociale et familiale.
Initiée en 2016 en Pologne pour lutter contre une loi très restrictive sur l’avortement, la grève féministe a été reprise en Argentine en 2017 contre les violences. Depuis, un mot d’ordre international de grève a été lancé et elle s’est étendue en Espagne avec des millions de grévistes, et aussi en Italie, en Belgique, en Suisse.
La FSU, dans un cadre unitaire large, appelle à construire cette grève féministe.