Les élections départementales sonnent évidemment comme un désaveu de la politique gouvernementale.
A force de refuser d’entendre que les salariés, mais aussi les retraités, n’en peuvent plus de faire des efforts, que c’est dans leur quotidien qu’ils attendent des améliorations concrètes et qu’ils veulent pouvoir croire en l’avenir, le gouvernement s’est vu opposer, à travers ce vote, une défiance sans nom d’une grande majorité d’électeurs. Au final, l’ensemble des forces de gauche sort affaibli de ces élections.
Pour plus de quatre millions d’électeurs le Front National apparaît comme l’alternative. Cela signifie que les progressistes n’ont pas convaincus et que les valeurs et principes qu’ils défendent et auxquels nous croyons sont de moins en moins partagés.
La FSU ne s’y résigne pas.
Elle demande au gouvernement de répondre aux messages envoyés par les urnes. Sans changement de cap économique, c’est l’impasse assurée.
Elle lui demande particulièrement de s’engager enfin pour conforter et développer les services publics et la Fonction publique qui sont des facteurs essentiels de justice et de cohésion sociale. Offrir des perspectives pour toute la jeunesse, qui doit être une priorité réelle, est également essentiel.
Dans cette période difficile, le mouvement syndical doit jouer son rôle, débattre et agir avec les personnels pour défendre l’emploi, les salaires et les conditions de travail et de vie.
C’est le sens de la journée d’action du 9 avril.